Une deuxième étape : Europarc Conference in Scotland (septembre 2018)

J’ai eu connaissance de ce colloque après avoir proposé l’exposition au Parc National des Pyrénées et me suis demandée si notre exposition pourrait y trouver une place par la suite.

 Cette rencontre annuelle se tient dans un pays européen différent et met en avant un nouveau thème chaque année. 
Par chance, elle se tenait cette année en Ecosse et était couplée avec l’année de la jeunesse dans ce pays.
 Le thème choisi « Europarc 2018 : inspired by the next generation » mettait à l'honneur la place et l’implication des jeunes dans les espaces protégés.
 Notre exposition faisait tout à fait sens dans ce contexte et a été acceptée.
C’était une occasion unique de célébrer la mémoire de John Muir dans son propre pays et de montrer l'intérêt d'élèves français pour l'histoire des premiers parcs nationaux au monde.
Aussi, après Gavarnie en mai et le CDI de notre lycée au mois de juin dernier, notre exposition a été exposée à Aviemore, le lieu du colloque situé dans le Parc National des Cairngorms, du 18 au 21 septembre 2018.
Seule exposition faite par des élèves, rédigée en anglais et en français, elle a été remarquée et appréciée.
Les deux photos au bas de l'article la montrent en bonne place, à côté du stand de la Scottish Forestry Commission.

En plus de mettre le travail des élèves à l'honneur, la possibilité de me rendre à ce colloque a été utile à plusieurs niveaux. Lors de ces quelques jours, entourée essentiellement de personnes travaillant dans des espaces protégés ou engagées dans la sensibilisation des jeunes à la protection de l’environnement, il m'a été aussi donné d’exprimer le but que je poursuivais en proposant cette exposition à mes élèves et d'évoquer plus largement des possibilités de travail alliant protection de la nature et apprentissage de l’anglais.
J'ai pu ainsi mettre à profit plusieurs expériences de collaboration avec le Parc National des Pyrénées, des liens de longue date avec l’Ecosse et, depuis plusieurs années, avec des associations de protection de l’environnement de ce pays impliquant des jeunes, dont le John Muir Trust.
De nouvelles perspectives de travail sont à l’étude.

Ce séjour fut riche en rencontres de personnes motivées de tous âges et de multiples nationalités ainsi qu’en échange d’idées qu’il faudra tenter de faire fructifier au mieux après un temps de réflexion et de mise en place.