Notre lycée partenaire de la Journée des Mobilités Douces à l'UTTOP
Deux présentations ont été proposées par notre lycée lors de cette journée :
- la présentation du vélobus et du vélo solaire le matin
- celle du vélo à hydrogène l'après-midi.
C'est à l'occasion d'une sortie organisée au tiers-lieu le Lien le 6 février dernier avec une sensibilisation à la low tech, que les élèves ont pu découvrir quelques exemples de mobilités douces low tech en expérimentation dont le vélobus.
La journée organisée à l'UTTOP était une belle occasion de faire connaître ce travail de recherche prometteur.
Notre intervenant low tech, non disponible le 27 mai, nous a mis en contact avec Bernard Cauquil qui avait lui aussi collaboré à la conception du vélobus
Professeur de génie mécanique, il avait aussi conçu un vélo solaire avec qui il a fait de nombreux voyages.
Au cours de la matinée à l'UTTOP, après un bref résumé de notre sortie au Lien et de ce que nous avons pu y apprendre sur la low tech par Madame Marabèse, Monsieur Cauquil a donc présenté aux élèves ces deux moyens de transport peu énergivores et qui font uniquement appel aux énergies renouvelables, une fois fabriqués.
Le vélobus pourrait-il remplacer le mini-bus? Une question qui a éveillé la curiosité des élèves...
Ces mêmes élèves furent ensuite très intéressés par les reportages de France 3 montrant Monsieur Cauquil voyageant en vélo solaire ou présentant ce dernier dans une école primaire. Voici un court reportage sur un petit périple en vélo solaire dans les Pyrénées.
De nouvelles façons de se déplacer sobres en énergie se profilent, alliant l'utile à l'agréable...
L'après-midi, ce fut au tour de Monsieur Cami et de Monsieur Courdeau, tous deux enseignants en filière STI2D, de présenter une maquette illustrant le principe de stockage de l’énergie solaire via l’hydrogène, principe utilisé dans le vélo à hydrogène.
La maquette était composée d’un panneau photovoltaïque qui convertit l’énergie solaire en électricité (environ 1,5 V). Cette électricité alimente un électrolyseur, contenant de l’eau, qui réalise une électrolyse : sous l’effet du courant, la molécule d’eau (H₂O) est décomposée en dihydrogène (H₂) et dioxygène (O₂).
Le dihydrogène ainsi produit est stocké, puis utilisé pour alimenter une pile à combustible. Cette dernière convertit l’hydrogène en électricité (environ 0,7 V par cellule) par réaction avec le dioxygène, en ne rejetant que de l’eau. Cette électricité permet de faire fonctionner un petit moteur ou d’allumer une LED.
Le dihydrogène est un gaz facilement compressible, ce qui permet de stocker une quantité importante d’énergie dans un volume réduit. Contrairement aux batteries, il est moins sensible aux variations de température, ce qui en fait une solution intéressante pour le stockage d’énergie dans des conditions environnementales variées.